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Avec « petites phrases » comme « La différence des races c'est évident », « La France pour les Françaises » ou « l'inégalité des races » sur le ton de l'évidence (Selbstverständlichkeit) Le Pen tisonne l'incitation (Anstiftung) à la haine (Haß) raciale. Mais l'opposition est déconcerte comment stopper une indéniable (nicht zu leugnen) dérive (Abdriften) xénophobe (ausländerfeindlich) des Français. Il a semé la panique dans la majorité.
En raison du scrutin uninominal majoritaire (Mehrheitswahlrecht) à deux tours, il était en effet tout à fait possible qu'un parti comme le FN recueille 20 % des voix au niveau national.
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