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franzosisch artikel (Interpretation und charakterisierung)

Les drogues synthétiques


1. Paris
2. France

Aujourd'hui ce sont des substances d'origine synthétique qui sont à la mode. Elles sont souvent des pilules et viennent des laboratoires de l'Europe orientale et des Pays-Bas.
On peut dire que la fin du communisme était le début de ces drogues. Des milliers de chimistes et des gens qui ont travaillé dans les fabriques de produits chimiques n'ont plus de travail du jour au lendemain. Ainsi ils ont cherché quelque chose pour gagner de l'argent et avec ces drogues ont peut devenir très riches. En rendant beaucoup de jeunes dépendants de ses pilules les chimistes ont des consommateurs fixes.
Il est difficile de porter un jugement définitif sur les dangers de ces «designer drugs» (comme on les appelle en Amérique parce que les molécules de chacune de ces pilules pourraient être différentes et aussi les effets).
Il y a de nombreux produits synthétiques et ils seront de plus en plus.
Un de ces produits, c'est le PCP, ou «Angel-Dust». Cette substance est très dangereuse et elle est utilisée seulement pour les animaux comme médicament tranquillisant.
Aujourd'hui on connaît déjà 30 différents types de PCP. Ils provoquent de fortes hallucinations, une perte d'appétit, des dépressions et la schizophrénie.
EFFETS:
Le premier produit sur le marché des drogues synthétiques, c'est maintenant l'ecstasy, une pilule qui peut créer des hallucinations et des délires, mais aussi des troubles du rythme cardiaque et une forte confusion mentale. Il peut aussi entraîner des troubles psychologiques et déboucher sur des actes criminels.
L'ecstasy modifie, comme toutes les autres drogues dures aussi, l'active mentale, les sensations et le comportement. Cette drogue est d'ailleurs la drogue des raves, parce qu'elle fait qu'on ne devient pas fatigué et qu'on peut danser toute la nuit.
Le problème central des drogues synthétiques, c'est que les jeunes ne peuvent pas savoir les dangers des produits différents. Même s'ils achètent les drogues toujours du même dealer les pilules pourront être différentes. Personne ne peut pas contrôler ca.
Comment aider les gens qui sont déjà dépendants de l'héroïne ou d'autres substances dures?
En France près de 100.000 toxicomanes se «shootent» à l'héroïne par voie intraveineuse. 500 d'eux meurent chaque an. Environ 30% d'eux ont le SIDA / souffrent du SIDA.
L'héroïne est une poudre blanche et provient d'une plante qui est cultivée surtout en Asie. Le marché international de la drogue est un secteur important de l'économie mondiale. Il est contrôlé par quelques un peu des trafiquants très puissants. Les planteurs de coca ou d'autres plants ayant des effets stimulants ne reçoivent pas beaucoup d'argent pour leur travail. Ils sont exploités par les grands trafiquants.
Il y a quelques années quand George Bush voulait déclarer la guerre aux trafiquants de la Colombie. Il a voulu détruire les cultures de coca et inciter les gens à cultiver du café. Les paysans étaient d'accord. A ce moment même, le cours de bourse du Café s'est effondré parce qu'il y avait trop de café sur le marché. Les paysans n' avaient pas de quoi vivre et ainsi, quand les Colombiens recommencé à cultiver de la coca.
Les gens là-bas n'ont pas de chance. Ils doivent cultiver ces plantes pour survivre.
L'héroïne vient du pavot, comme l'opium (qui est d'ailleurs fumé en toute la Chine) et la morphine (qui est utilisée d'ailleurs en médecine pour combattre les douleurs). Le «flash» est le plaisir recherché. C'est une sensation brève et intensive de bien-être.
Les effets sont seulement de courte durée et ainsi il faut augmenter la dose.
Le produit cause une perte d'appétit, une chute de dents, et une degradation globale de l'organisme. Il cause aussi souvent une dépression qui est responsable pour l'overdose d'héroïne. Ce produit du pavot est souvent mélangé (coupé) par des dealers avec de la farine par exemple, de la lessive, de la morts-aux-rats...
L'héroïne tue une grande partie des dépendants aussi par transmission du virus du sida et d'autres maladies comme l'hépatite par exemple. La raison pour ca sont le partage des seringues et le fait que l'hygiène n'est pas bonne. Les shoots coûtent aussi chers. On a besoin d'environ de 1000 Francs par jour si on se pique. Ainsi les dépendants doivent faire des crimes ou se prostituer. C'est dans les grands villes, où cela ce passe, en particulier dans les rues aux ghettos des banlieues qui deviennent de plus en plus périlleuses. La plupart des toxicomanes n'a pas assez d'argent pour le prochain shoot. Seulement ceux qui connaissent déjà le "succes", les artistes, les sportifs, ou les modèles ont l'argent nécessaire. Ils sont souvent tolérés par l'état, par les policiers et par le public.
Mais les autres toxicomanes n'ont, comme j'ai déjà dit, pas l'argent pour les seringues ou pour les préservatives, nécessité absolue pour se protéger du sida.
En 1987, pour réduire les risques de propagation du sida le Ministre de la Santé, de France a décidé la distribution gratuite de ces produits pour limiter les risques de contamination du sida.
«Un petit début; mais pour la France c'est déjà un grand pas, car la politique de lutte contre la drogue reste la même qu'avant le sida.», disent beaucoup de Français.
Beaucoup de volontaires distribuent maintenant ces produits et essayent aussi de parler avec les toxicomanes s'ils veulent parler. Ils leur disent que leur santé est la plus importante pour eux et que le sida serait plus grave que la drogue. Ils les interrogent aussi s'ils veulent venir à la cure de renonce.
Un toxicomane attend en moyenne sept ans avant de consulter un centre ou un médecin. C'est assez long pour attraper le sida.
Un autre moyen de prévenir les dangers de contamination par le virus du sida sont les produits de substitution, en particulier la méthadone. Mais la distribution de méthadone suscite bien de polémiques.
C'est un produit qui ne donne pas de flash mais à part de cela procure les mêmes effets que l'héroïne.
C'est aussi un stupéfiant qui crée une dépendance aussi. C'est pourquoi beaucoup de gens disent qu'on ne peut pas échanger une drogue par une autre. Pour eux la seule solution est la cure de désintoxication.
La méthadone est gratuite, elle n'a pas d'effets secondaires, mais elle rend dépendant. Elle est une autre drogue de la famille des opiacés, comme l'héroïne. Mais elle se prend par la bouche et on peut cesser de se piquer. C'est psychiquement important. La méthadone serait un moyen pour lutter contre le sida et pour lutter contre la toxicomanie.
Aujourd'hui il y a une autre méthode pour lutter contre le sida et contre les dealers. Les médecins ont le droit de prescrire la héroïne aux dépendants qui sont «très» dépendants. Ainsi la drogue n'est pas coupée avec des substances dangereuses et on reçoit des seringues.
Aux «drug-clinics » en Angleterre on fait une telle distribution sous contrôle. En Autriche, à Vorarlberg on veut aussi essayer le même système.
La prévention

La prévention est une lutte contre les drogues parce qu'elle est une lutte contre la demande.
La prévention, c'est aider les gens aux situations difficiles et montrer qu'il y a d'autres formes de réaction que la fuite. C'est aussi dire que prendre des drogues ne va rien régler. La prévention veut dire qu'il faut développer d'autres modes que la fuite face aux difficultés de la vie.
Il existe en gros trois grands modes de préventions: les actions locales, la prévention ciblée et la prévention grand public. Les buts de ces trois catégories:
qu'un individu ne tombe pas dans la drogue
Les causes sociales de la toxicomanie ont, comme j'ai déjà mentionné, souvent des origines multiples. En parallèle à toutes les mesures politiques, destinées à réduire le chômage par exemple, on peut lutter contre les drogues en les prévenant.
Il y a des campagnes et des projets qui vont responsabiliser les jeunes, des projets qui vont les faire agir, les inciter à ne plus être passifs, devenir maîtres d'une partie de leur vie.
Mais il faut aider les adultes aussi avec des programmes. On doit les aider connaître les désirs et les besoins de leurs enfants. Ils risquent de ne pas prendre en compte les signaux d'alarme qu'un jeune lance bien avant de se droguer. La prévention c'est aussi oser être le plus authentique possible: favoriser le dialogue avec les enfants, exprimer l'amour et la confiance, accepter les défaillances, savoir poser des limites et respecter suffisamment son enfant pour l'aider à grandir.
Mais il faut dire aussi que ce ne sont pas toujours seulement les parents qui sont coupables et fautives. On entend souvent parler que les parents étaient trop permissives ou trop autoritaires et souvent c'est vrai. Mais souvent aussi le milieu des enfants, comme leurs amis, ou leurs professeurs peut être responsable pour la dépendance des certains.
Pour la prévention beaucoup de différents métiers sont importants et il faut mobiliser toutes ces catégories professionnelles: médecins, magistrats, policiers, enseignants, pharmaciens, patrons de bars et de discothèques , travailleurs sociaux, éducateurs, journalistes....
Comment toucher les millions de personnes que les actions locales et la prévention ciblée ne parviennent pas à atteindre?
Il faut aller vers eux. Où sont - ils? Bien sûr devant leurs télés, près de leurs radios, parfois ils lisent le journal. Ce sont donc les médias qu'il faut impliquer dans des actions de prévention.
Un autre moyen de prévention serait la prévention en milieu scolaire. Aux écoles on trouve la plupart des jeunes. Ainsi il faudrait que les professeurs fassent aussi de la prévention. Il ne suffit pas seulement de montrer les différentes drogues et d'expliquer leurs effets sur l'organisme. Ca serait insuffisant.
Un bon débat permet aux élèves de s'exprimer sur des problèmes qu'ils ont avec leurs parents, sur l'amour, sur la crainte de l'avenir, sur les valeurs qui leur paraissent essentielles. Peut-être certains jeunes peuvent ainsi trouver une solution pour leurs problèmes et savoir qu'il y a d'autres solutions que les drogues. On peut ainsi développer une prévention quasi systématique en milieu scolaire.
Il est très important que les jeunes aient quelqu'un avec qui ils peuvent parler. Il faut parler oser parler, oser exprimer ses émotions )envers ses parents si possible ou envers un autre adulte en qui on a confiance). C'est peut-être le meilleur remède contre la drogue.
Si on a des problèmes il faut oser exprimer sa tristesse, son chagrin, ses doutes...L'idéal est de parler à ses parents, même s'il faut parfois faire l'effort d'aller vers eux.

 
 

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